
Dans le petit bois de feuillus du haut de Latouille, il y a une source, des oiseaux, un chemin. De part et d’autre du chemin il y a des sculptures en métal, en pierre, en bois. C’est pour elles et le chemin que 20 membres de l’APPEL se sont retrouvés mardi matin à pied d’œuvre sur ces lieux pour le nettoyage de printemps.
Il y avait ceux qui traitaient les œuvres en bois, ceux qui nettoyaient celles en pierre et les abris à cartes, d’autres qui dégageaient ronces et feuillages trop bas et enfin, ceux qui, débroussailleuse sur l’épaule fauchaient le sentier envahi. Coups de pinceaux, coups de faucilles, cliquetis des cisailles et ronflements rageurs des moteurs, une activité envahissante, presque trois heures durant …
Les oiseaux se sont dispersés, la source a poursuivi sa chanson lisse, pendant que le chemin s’ouvrait plus large et clair dans les jeux d’ombre et de soleil de cette matinée. Le nombre d’intervenants a raccourci le temps de la tâche qui s’est terminée à midi. A la clairière aux tables, ils ont partagé apéritif et pique-nique dans la joyeuse bonne humeur de ces retrouvailles actives.
Peu après 14 h, le bois s’est vidé de bruits mécaniques et de voix. Les oiseaux revenus se sont partagé les miettes et, plus bas, seul, le glougloutement de la source trouait le silence.
Claude